RAPPEL DES POSITIONS DE PRINCIPE DE L’ASSOCIATION CHARPILLOT-CHAPELLE :
- Maintien, en l’améliorant, si possible, du dispositif actuel de desserte de nos
quartiers
(entrées et sorties), avec sa double composante :
- intersection Rocade Georges Pompidou (RN57)/rue des Granges
- intersection Rocade Georges Pompidou (RN57)/rue Montrieux
- Prise en considération systématique des modes de déplacement doux.
I – VARIANTE A :
- mise à 2 voies de la RN57, dans le sens sud/nord avec séparateur central,
- création d’un giratoire intermédiaire,
- barreau d’accès au Collège André Malraux,
- coût de l’aménagement : 12,1 M€,
- gain de temps escompté dans le franchissement de PONTARLIER : environ
5 minutes.
AVANTAGES :
- amélioration de l’écoulement des flux routiers dans le sens sud/nord,
- sécurisation des flux routiers en raison de l’aménagement d’un séparateur
central,
- maintien des accès à toutes les habitations, entreprises, commerces,
services, situés en partie droite de la voie, sens sud/nord,
- organisation, de manière quasi-équidistante, des possibilités de
retournement, au nombre de 3, sous la forme de giratoires (2) et d’une boucle,
permettant d’atténuer ainsi les inconvénients générés par les interdictions de tourner
à gauche, sens sud/nord et nord/sud, et le séparateur central,
-
sécurisation des flux piétonniers et cyclistes, en raison de l’aménagement
d’une voie pour les modes doux, dans les sens sud/nord et nord/sud.
- Cette variante n’affecte pas des aménagements routiers relativement récents
et coûteux, dont l’utilité et la fonctionnalité ont jusqu’alors été démontrées (ex :
giratoire André Malraux (variante C), giratoire Place de la Gare (variantes A’ et B’),
- gain de temps évalué à 5 minutes dans le franchissement de PONTARLIER.
INCONVÉNIENTS :
- suppression des possibilités de tourner à gauche sens sud/nord et nord/sud,
hors proximité immédiate des giratoires ou du dispositif de retournement prévu aux
Rosiers (incidences défavorables sur l’activité commerciale).
Toutefois, les aménagements existants, tel que le giratoire André Malraux, et
ceux projetés (giratoire intermédiaire aux abords de la zone commerciale « Aldi »,
dispositif de retournement prévu aux Rosiers) atténueront en partie les inconvénients
relatés ci-dessus, dans le cadre des variantes A, A’, B et B’.
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS :
-
variante certes minimaliste mais néanmoins réaliste et au coût le moins
élevé (12,1 M€),
-
intégration des modes doux,
- impact contenu en matière de besoins de foncier,
- pas d’aggravation des inconvénients en matière de bruit pour les riverains,
- pas de report de telles nuisances sur les riverains d’une autre voirie qui
pourrait être aménagée (cf : variante C) ou d’autres appelées à supporter un trafic
accru (rue du Toulombief,…),
- pas d’impact sur l’activité agricole,
- prise en considération des modalités d’accès et de sortie au/du Collège
André Malraux,
- rapport coût de l’aménagement / gain de temps escompté = 12,1 M€/5
minutes, soit
2,42 M€, la minute.
II – VARIANTE A’ :
Variante A + modification du cycle des feux tricolores Place Saint Claude et
modification de la Place de la Gare,
- coût de l’aménagement : 14,1 M€
- gain de temps escompté dans le franchissement de PONTARLIER : environ
14,5 minutes.
AVANTAGES :
- amélioration probable,
si elle est assortie de quelques mesures
complémentaires, de la gestion des flux de véhicules sur la RN57 exclusivement,
- gain de temps évalué à 14,5 minutes dans le franchissement de
PONTARLIER.
INCONVÉNIENTS :
- dégradation des modalités de traversée piétonne et routière au carrefour de
la RN57 et de la rue Montrieux, en cas d’allongement du temps de passage « au
vert » sur la RN57,
- incidence
inéluctable de l’allongement du temps de passage « au vert » sur
la RN57 sur les capacités de stockage, physiquement limitées, des véhicules :
* rue Montrieux, aux abords du bar « Le Pelikan’s », en amont des feux
tricolores Pont Saint Claude (quatre véhicules),
* sur la voie de stockage RN57 , pour les véhicules tournant à gauche, sens
sud/nord, en direction du Pont St Claude, et sens nord/sud, en direction de la rue
Montrieux.
La capacité totale de cette section de voie centrale de stockage, pour cette
double fonction directionnelle, est évaluée au maximum à
cinq véhicules légers (30
ml).
- La synchronisation des feux tricolores de la Place Saint Claude ne doit pas
uniquement être appréhendée avec ceux dont l’implantation est projetée Place de la
Gare, ainsi que mentionné dans le document d’étude.
Elle doit, également et impérativement, prendre en considération ceux
installés de part et d’autre du Pont Saint Claude.
- La variante A’ affecte un aménagement routier important, récent et coûteux, à
savoir le giratoire Place de la Gare.
- Le coût de l’aménagement est plus élevé que celui de la variante A (+ 2 M€,
14,1 M€ au lieu de 12,1 M€).
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS :
A titre liminaire, il est rappelé que dans le cadre des études antérieures
afférentes à l’aménagement de la Rocade Georges Pompidou, - depuis son
intersection avec la RD72 jusqu’à celle avec le chemin du Larmont -, sur le
fondement constant et réitéré de « modélisations » établies par les Services
Techniques de l’État,
il a toujours été préconisé de sécuriser les intersections, le
plus souvent de type « carrefour en croix », en les transformant en giratoire.
En application de cette logique visant l
a sécurisation ainsi que
la fluidification
du trafic routier, pas moins de six giratoires ont été aménagés au cours des dernières
décennies, sur cette section de la RN57, et ce, quels que soient les niveaux de
densité des trafics enregistrés sur les voies adjacentes.
NB : Cette même logique a d’ailleurs prévalu dans l’esprit des Elus Municipaux,
lors de l’aménagement récent de
deux intersections de la rue de Salins,
précédemment régulées par des feux tricolores :
- avec la rue Antoine Patel et la rue du Magasin, avec la suppression des feux
tricolores et l’aménagement d’un giratoire,
- avec la rue Anatole France, avec la suppression des feux tricolores et
l’implantation d’un stop à l’extrémité de cette rue.
Il est donc tout à fait singulier d’observer aujourd’hui que les techniciens des
mêmes Services de l’Etat, après avoir préconisé et obtenu,
dans un passé récent, un
aménagement de la Place Villingen/Schwenningen (gare), sous la forme d’un
imposant giratoire,
avec un traitement coûteux et de qualité (pavage granite) des
vastes surfaces non dédiées aux mouvements des véhicules, puissent désormais
remettre en cause ces choix et décisions et promouvoir, à l’opposé, un « carrefour en
croix » régi par des feux tricolores, option qu’ils ont le plus souvent évitée, sur cette
route à grande circulation.
De relever que sur cet axe national (RN57) et européen (E23), et sur
l’itinéraire sortie de LAUSANNE /BESANCON (avenue Gaulard) ou Micropolis (feux
pour traversée piétonne), le seul carrefour régi par des feux tricolores est celui de la
Place Saint Claude à PONTARLIER.
En outre, les Administrateurs de l’Association s’interrogent sur les modalités
de calcul et d’obtention d’un tel gain de temps
supplémentaire, soit 9,5 minutes, par
rapport à la variante A (5 minutes), portant le gain de temps
total à 14,5 minutes,
presque du simple au triple, du seul fait de la modification du cycle des feux Place
Saint Claude et de la modification du carrefour de la Gare.
- Leurs observations et suggestions recouvrent un classement croissant
en considération des coûts :
- d’équipement des dispositifs en place,
- de signalisation routière complémentaire ou nouvelle,
- ou d’aménagement ou de reconstruction des infrastructures existantes.
NB : Ces suggestions et quelques autres étaient, pour la plupart, contenues et
exposées, plus en détail, dans un
document de quatre pages, daté du 25 novembre
2016, remis à Monsieur le Maire de PONTARLIER, lors d’une rencontre en Mairie le
même jour, avec trois Membres du Conseil d’Administration de l’Association
Charpillot-Chapelle.
Les Administrateurs relèvent, à regret, qu’aucune de leurs propositions
pourtant formulées depuis près de deux années, le plus souvent de pur bon
sens et issues de leurs observations quotidiennes, n’ait pas été appréhendée,
ne serait-ce qu’en filigrane, dans l’une ou l’autre des cinq variantes élaborées
par les Services de l’État.
La première évocation de deux d’entre elles a été opérée brièvement par
Monsieur le Maire a l’occasion de la réunion publique du 12 novembre 2018.
1) Amélioration de la fluidité des flux à l’intersection de la rue Montrieux
et de la RN57 (Cf. document annexe) :
Comment ?
a)
Par la suppression du flux « montant » rue Montrieux, excepté pour
les cyclistes débouchant de la piste cyclable rue Marpaud, section comprise
entre la Place Saint Claude (rue Marpaud) et la RN57, à l’instar de ce qui a été fait
rue du Docteur Grenier, section comprise entre la rue Arthur Bourdin et la RN57 :
Pourquoi ?
Cette section de voirie,
pour les automobilistes en provenance des rues de la
Gare, Tissot, ou des Jardins, est le plus souvent empruntée comme un «
shunt »,
reportant des trafics de transit et d’ « initiés » sur une voirie « secondaire », à
vocation de desserte du quartier ou inter-quartiers.
En outre, cette proposition permettrait de supprimer la possibilité de « shunt »
des feux tricolores de la Rocade Georges Pompidou, sens sud/nord, par des
automobilistes pressés qui empruntent sur quelques mètres la « bretelle de
dégagement », en direction de la rue Montrieux, puis tournent tout de suite à
gauche pour reprendre soit, sur la droite, ladite rocade, soit, en face, la rue
Montrieux et le passage sous le Pont Saint Claude.
Si l’objectif recherché est bien de hiérarchiser les flux et de conforter l’axe de
circulation principal et structurant, à savoir la RN57,
cette proposition concourt
assurément, pour une large part, à la réalisation de cet objectif.
b) Sens nord/sud, par la suppression du « tourne à gauche », en
direction de la rue Montrieux (Cf. document annexe) :
Pourquoi ?
Les automobilistes,
en provenance de la Place de la Gare et désirant
emprunter la rue Montrieux, pourraient,
sans aucune incidence sur la distance
parcourue, emprunter la rue Tissot, puis la rue Marpaud.
La suppression de ce « tourne à gauche », rue Montrieux, sens nord/sud,
permettrait de
doubler la capacité de stockage de la section de voie centrale de la
RN57, pour les véhicules légers, dans le sens sud/nord, désirant tourner à gauche
pour se rendre rue du Stand, rue de la Chapelle, après passage sous le Pont Saint
Claude.
Cette proposition apparaîtrait encore plus pertinente et efficace dans le
cadre d’une application de la variante A’ ou B’.
La conjonction des deux suggestions énoncées ci-avant en a et b
(
lesquelles relèvent du pouvoir réglementaire de police de Monsieur le Maire
avec avis de l’Autorité Préfectorale), associée à une synchronisation des feux
tricolores optimisée et modulée en considération des plages journalières de trafic,
permettrait assurément de fluidifier les flux de véhicules légers, en provenance ou à
destination de la rue du Stand et de la rue de la Chapelle,
tout en maintenant la
sécurisation des traversées piétonnes.
c) Maintien, dans le sens sud/nord, de la possibilité de tourner à droite
pour emprunter la rue Montrieux (Cf. document annexe).
d) Maintien, dans le sens ouest/est, de la possibilité d’emprunter la rue
Montrieux, en provenance des rues de la Chapelle, du Stand, de la
Fauconnière, Montrieux (prolongée) et des zones de stationnement (Cf.document annexe).
NB :
La mise en œuvre de ces suggestions complémentaires, de bon
sens et efficaces, est d’un coût extrêmement modéré. En effet, elle ne recouvre
que des équipements de signalisation routière verticale et horizontale,
complémentaires ou nouveaux.
2) Étude visant la possibilité de supprimer les feux tricolores de part et
d’autre du Pont Saint Claude (Cf. document annexe ) :
Pourquoi ?
Cette suggestion permettrait :
- de rétablir un passage
double flux permanent des véhicules légers
exclusivement, sous le Pont Saint Claude
- et de résoudre définitivement le problème de la capacité de stockage
limitée et parfois insuffisante des véhicules aux abords du bar « le Pelikan’s » et des
feux tricolores rue Montrieux/RN57, au débouché du Pont Saint Claude, situation qui
serait inéluctablement aggravée par l’allongement du temps de passage « au vert »
sur la RN57.
INCONVÉNIENT :
Le rétablissement du passage double flux permanent des véhicules légers ne
permettrait pas de maintenir les deux trottoirs ou d’aménager un seul trottoir
répondant aux normes d’accessibilité.
NB :
Il serait cependant judicieux d’examiner l’incidence d’un aménagement
probablement très pertinent et techniquement possible de cette section de
voirie en zone 30, véhicules légers exclusivement, sur la largeur minimale
réglementaire de la bande de roulement.
La problématique du franchissement, sous le Pont Saint Claude, de
certains véhicules de service, de sécurité et de transport en commun, pourrait
être résolue par des dispositifs de signalisation lumineuse à déclenchement
sélectif et à distance.
PROPOSITIONS ALTERNATIVES (Cf. document annexe) :
Ces propositions sont exposées plus en détail dans le
document daté du 25
novembre 2016 remis à Monsieur le Maire.
a) – étudier la possibilité d’aménager un passage sélectif, sécurisé,
dédié exclusivement aux piétons et cyclistes, à l’extrémité de la rue Montrieux
(prolongée), dans l’axe et à quelques dizaines de mètres du passage piétons
sécurisé par les feux tricolores, au débouché de la rue de la Fauconnière sur la rue
Montrieux.
NB : Le trafic ferroviaire, en provenance ou à destination de la Suisse,
enregistre quotidiennement six mouvements (trois dans chaque sens), ainsi qu’en
atteste la fiche horaire remise par la SNCF.
AVANTAGE :
Cette proposition alternative et sécurisée, avec l’accompagnement
impératif
d’une signalisation lumineuse et sonore idoine et d’une ouverture et fermeture
asservies des portillons régissant le passage dédié exclusivement aux piétons et
cyclistes, pourrait être d’un coût très raisonnable au regard de celui d’autres
variantes quelque peu singulière (variante B) ou, en l’état, partielle et donc inaboutie
(variante C).
Du fait de la localisation de ce passage aux abords immédiat de la Gare de
PONTARLIER, de la vitesse obligatoirement réduite des trains, un tel franchissement
sécurisé,
sur platelage, avec une viabilité hivernale assurée constamment en raison
de l’intégration d’un dispositif de résistance électrique, n’apparaîtrait pas plus
dangereux que le franchissement, souvent non protégé, de voies de tramways, ou le
franchissement piétonnier de la Rocade Georges Pompidou, hors emprise de
l’unique carrefour régi par des feux tricolores ou des traversées équipées d’une
signalisation routière verticale « biflash ».
b) –
étudier la possibilité d’aménager un passage dédié exclusivement
aux piétons et cyclistes, sous le Pont Saint Claude, par forage dirigé, dans la
partie talutée de l’ouvrage, côté droit, sens rue de la Chapelle-rue du Stand/rue
Montrieux :
AVANTAGE :
Cette solution permettrait de pérenniser, e
n la sécurisant plus encore, la
situation actuelle, tout en assurant, sous le Pont Saint Claude,
un passage double
flux permanent des véhicules légers exclusivement.
NB : De souligner qu’une attention toute particulière devrait être portée,
dès la conception du projet, sur la résolution de tous les aspects techniques
afférents à la sécurité (éclairage performant de l’ouvrage souterrain,
vidéosurveillance…).
c)– en cas d’impossibilité de mise en œuvre des suggestions a et b,
étudier la faisabilité technique et financière de reconstruction de l’ouvrage
ferroviaire, dont les caractéristiques sont depuis longtemps déjà en inadéquation
patente avec les besoins en matière de circulation générés par l’urbanisation, certes
modérée mais continue, de nos quartiers et l’évolution des modes de vie.
Cette reconstruction devrait, en outre, appréhender la résolution de toutes les
problématiques des déplacements, y compris et surtout des piétons et des cyclistes,
ainsi que celles de certains véhicules de service, de sécurité, et de transport en
commun.
Cette remarque est transposable au pont de la rue des Granges.
Variante A’ :
- rapport coût de l’aménagement / gain de temps escompté = 14,1 M€/14,5
minutes, soit
0,97 M€, la minute.
III – VARIANTE B :
= Variante A :
( - mise à 2 voies de la RN57, dans le sens sud/nord avec séparateur central,
- création d’un giratoire intermédiaire,
- barreau d’accès au Collège André Malraux),
+
dénivellation du carrefour giratoire André Malraux, avec le passage en
souterrain, sous l’ouvrage, de la voie sud/nord,
- coût de l’aménagement : 19,7 M€
- gain de temps escompté dans le franchissement de PONTARLIER : environ
6,5 minutes.
AVANTAGES :
- identiques à ceux énoncés ci-avant et se rapportant à la variante A,
- suppression de l’obstacle à l’écoulement du trafic, en raison du passage de
la voie sud/nord, en souterrain, sous le giratoire.
- gain de temps évalué à 6,5 minutes dans le franchissement de PONTARLIER.
INCONVÉNIENTS :
- identiques à ceux énoncés ci-avant, pour la variante A,
- contraintes générées par la configuration de l’ouvrage (hauteur et gabarit
limités),
- modalités de desserte moins favorables pour les activités situées à l’ouest de
la RN57,
- mouvements plus délicats notamment pour les cars scolaires entre le chemin
du Larmont et la RN57 sud.
- Cette variante suppose une présignalisation directionnelle très en amont du
giratoire André Malraux pour éviter les changements de files qui perturberaient la
fluidité du trafic.
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS :
-Les points positifs relevés au titre de la variante A sont transposables dans le
cadre de la variante B.
-De souligner le coût élevé de la variante B : 19,7 M€.
- rapport coût de l’aménagement / gain de temps escompté = 19,7 M€/6,5
minutes, soit
3,03 M€, la minute.
IV – VARIANTE B’ :
Variante B + modification du cycle des feux tricolores Place Saint Claude et
modification de la Place de la Gare.
AVANTAGES :
- identiques à ceux énoncés ci-avant au titre des variantes A, A’ et B,
- gain de temps par rapport à la variante B (14,5 minutes par rapport à 6,5
minutes), mais similaire à celui de la variante A’, soit 14,5 minutes.
INCONVÉNIENTS :
- identiques à ceux énoncés ci-avant au titre des variantes A, A’ et B,
- coût plus élevé (+ 2 M€).
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS :
- identiques à celles formulées ci-avant, au titre de la variante A’.
- rapport coût de l’aménagement / gain de temps escompté = 21,7 M€/14,5
minutes, soit
1,50 M€, la minute.
V – VARIANTE C :
- mise à 2 voies de la RN57, dans le sens sud/nord, entre le carrefour des
Rosiers et le giratoire de la zone commerciale « Aldi »,
- maintien à l’identique de la RN57, entre le giratoire de la zone
commerciale « Aldi » et
le giratoire André Malraux, qui serait supprimé,
- création d’une nouvelle voie de desserte, à double sens, à l’est de la RN57,
pour séparer, en aval des Rosiers, les flux se dirigeant vers le centre ville et ceux se
dirigeant vers la Gare.
- coût de l’aménagement : 18,7 M€
- gain de temps escompté dans le franchissement de PONTARLIER : environ
9 minutes.
AVANTAGES :
- maintien des possibilités de tourner à gauche entre le giratoire de la zone
commerciale « Aldi » et le giratoire André Malraux,
- réduction importante du trafic, sur la partie la plus chargée de la RN57, du
fait de l’aménagement de cette nouvelle voie de desserte.
INCONVÉNIENTS :
- report d’une partie du trafic sur une voie nouvelle aménagée en partie arrière
de zones d’habitation jusqu’alors relativement préservées de certaines nuisances
(rue Villon, rue Chénier, rue Voltaire et bas de la rue du Toulombief),
- impact important en matière de besoins fonciers, plus particulièrement sur
des surfaces à vocation agricole,
- mouvements plus délicats, notamment pour les cars scolaires et les poids
lourds en direction ou en provenance de l’Établissement Nestlé,
du fait de la
suppression annoncée du giratoire André Malraux.
OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS :
- absence de précision sur le traitement des intersections :
* RN 57/avenue de l’Armée de l’Est, en cas de suppression du giratoire André Malraux, notamment pour la desserte, par les poids lourds du site Nestlé ainsi
que pour les cars scolaires,
* rue Voltaire/rue du Toulombief, du fait de la configuration «en sifflet »
du carrefour et de la présence « à ciel ouvert » du lit du ruisseau du Toulombief,
*rue du Toulombief/avenue de Neuchâtel,
- création probable d’un nouveau point de ralentissement au carrefour de la
rue du Toulombief et de l’avenue de Neuchâtel,
- caractère partiel et donc inabouti de cette variante C :
Telle que présentée, cette proposition apparaît comme un « leurre ».
La création d’un véritable itinéraire de délestage,
en direction du centre ville et
des quartiers périphériques (rue des Lavaux , secteurs des Pareuses, de la rue de
Morteau, de la rue de Doubs, des Castors...) supposerait la prolongation « logique »
de ce barreau jusqu’à la rue de la Grangette, avec ensuite une répartition des flux
routiers,
sous la forme d’un faisceau, en fonction des destinations sur le réseau viaire
existant (rue du 3ème RTA, rue Colin, rue du Crêt, rue du Commandant Valentin (en
aval des quatre établissements scolaires et du gymnase Cordier), rue Frédéric
Chopin, rue des Lavaux).
Des comptages complémentaires, au titre des flux routiers à destination des
rues adjacentes des avenues de l’Armée de l’Est, de Neuchâtel et du faubourg Saint
Etienne, s’avèrent indispensables.
Compte tenu de l’urbanisation relativement récente de certains de ces
secteurs, la variante C, complétée ou non des observations énoncées ci-avant,
génèrerait, outre son coût élevé, des nuisances importantes pour les riverains et un
impact foncier très conséquent sur des surfaces à vocation agricole.
Par ailleurs, l’évocation, lors de la réunion publique du 12 novembre 2018, de
la possibilité d’organiser la desserte, entrées et sorties, de la route du Larmont, en
utilisant l’emprise du barreau d’accès au Collège André Malraux, ne manque pas
d’interpeller.
Outre le fait qu’elle induirait un trafic supplémentaire aux abords immédiats de
certaines façades du Collège, elle provoquerait inéluctablement un effet de
cisaillement, simple ou double, des flux de circulation Avenue de l’Armée de l’Est,
sauf à imposer aux automobilistes qui aboutiraient à l’extrémité de ce barreau de
tourner à droite pour emprunter ladite avenue, et ce quelle que soit leur destination.
En raison notamment du potentiel de développement du pôle touristique du
Larmont, promis à devenir « un spot outdoor », cette option serait susceptible
d’aggraver les flux en direction du centre ville, en contradiction avec la finalité
clairement affichée des aménagements projetés.
La proposition de remaniement du giratoire André Malraux, sous une
forme ovoïde, avec intégration du chemin du Larmont, serait assurément une
solution plus pertinente.
- rapport coût de l’aménagement / gain de temps escompté = 18,7 M€/9 minutes
soit
2,08 M€, la minute.
CONCLUSION
Au terme de cette analyse collective des cinq variantes, après débat, les
Membres de l ‘Association Charpillot-Chapelle retiennent, à l’unanimité, la variante
qu’ils dénomment «
A+ ».
* Ils souhaiteraient, sur le fondement de la variante A, que sa mise en œuvre
puisse être accompagnée de quelques modifications et adaptations , strictement
localisées, de sens de circulation.
Elles sont précisément énoncées et
commentées dans le point II VARIANTE A’ - OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS
1 a et b.
* Ils insistent sur la nécessité :
- a) de maintenir, conformément à l’engagement de Monsieur le Maire, la
desserte de leurs quartiers,
au titre des entrées et sorties, avec sa double
composante, telle que rappelée en préambule
- b) et de prendre systématiquement en considération les circulations modes
doux dans les projets d’aménagement ou de réfection des voiries.
* S’agissant du carrefour de la Place Saint Claude :
La fluidité du trafic sur la RN57 ne doit pas être recherchée et obtenue, avec
une étonnante facilité (quasi-triplement du gain de temps), au moyen d’une
contraction excessive du temps de passage « au vert » pour les usagers en
provenance ou à destination du Pont Saint Claude.
Le réduire à sa plus simple expression numérique reviendrait à anéantir l’une
des deux possibilités de desserte,
avec entrées et sorties, de leurs quartiers.
La création d’une « onde verte » quasi permanente sur la RN57 pourrait
conduire immanquablement à un report de la majeure partie du trafic, à l’intérieur des
quartiers, sur les rues du Stand, Jean Monnet, de Baumont, des Argillers, des
Granges et le giratoire éponyme.
Soucieux de sécuriser et de promouvoir les circulations modes doux et de les
intégrer dans les projets d’organisation viaire,
ils réitèrent leurs propositions
contenues dans le document remis à Monsieur le Maire le 25 novembre 2016 et
développées ci-avant
Dans cette perspective et à ce stade de la concertation, ils
souhaiteraient donc que des études de faisabilité technique et financière
complémentaires soient engagées au titre de leurs propositions visant la
suppression des feux tricolores situés de part et d’autre du Pont Saint Claude.
Observateurs et acteurs, pour certains anciens, de la vie de leur quartiers, ils
sont convaincus que l’objectif louable de synchroniser les feux tricolores de la Place
Saint Claude et ceux dont l’implantation serait projetée Place de la Gare ne peut être
efficacement atteint que si la problématique du « goulot d’étranglement » du Pont
Saint Claude est enfin prise réellement en considération, dans toute sa complexité, et
surtout résolue.
* S’agissant de l’aménagement de la Place de la Gare :
Dans le cadre d’une approche « économe » et comparée des projets, ils
souhaiteraient que les Services de l’État puissent appréhender l’amélioration des flux
routiers, au moyen de feux tricolores,
dans l’emprise même de l’aménagement viaire existant.
Des giratoires, dont le débouché de tout ou partie des branches est régi par
des feux tricolores « asservis », « synchronisés », « intelligents », existent en
FRANCE.
La consultation de l’Association des Ingénieurs Territoriaux de FRANCE
(A.I.T.F.) ou des Elus et Direction des Services Techniques Municipaux des villes
d’AMIENS, DIJON, LYON, NANCY, NIMES, par exemple, pourrait utilement éclairer
notre réflexion collective avant le choix définitif d’un parti d’aménagement.
En considération :
- des écarts constatés entre les cinq enveloppes de travaux,
- de la possibilité qui n’apparaît peut-être pas « utopique » de dégager
une enveloppe de crédits supplémentaires, au titre des travaux des variantes A ou A’,
dans le cadre d’un projet d’ensemble amélioré présentant pertinence et
cohérence,
- de la relative « gabegie », difficile à expliquer aux usagers de ces
voies de circulation, par ailleurs contribuables, qui résulterait d’un remaniement lourd
du giratoire de la Place de la Gare, récemment aménagé,
il serait probablement beaucoup plus utile et profitable à un plus grand nombre
d’usagers d’affecter ces « économies » tangibles et des crédits
supplémentaires « décrochables » auprès d’autres financeurs (F.E.D.E.R.,
Département Région….) à la réalisation d’aménagements complémentaires
modes doux.
Il pourrait en être ainsi de la restructuration de la section d’espace public,
Rocade Georges Pompidou,
dédiée à un cheminement piétonnier non
réglementaire, en partie inférieure du mur du parking de la Gare, désormais
conforté, entre la Place de la Gare et la rue Montrieux.
La continuité de la piste cyclable, entre le giratoire du Centre de Secours
Principal et la rue Montrieux, serait ainsi assurée, après la réalisation annoncée
d’une passerelle , près du site de l’ancienne rotonde.
La problématique du passage des piétons et cyclistes, sous ou à
proximité du Pont Saint Claude, pouvant être résolue, une réflexion
d’ensemble, communale et intercommunale, pourrait être engagée sur la
création d’un itinéraire est-ouest associant de manière sécurisée les modes
doux.
Demeurerait la difficulté du franchissement, par les cyclistes, du Pont de
la Fauconnière, RN57.
Elle pourrait être résolue par l’utilisation déjà effective de la « promenade de
la Fauconnière », avec la création d’une passerelle légère, du type de celle
implantée à DOUBS et qui relie les rues du Puits et de l’Église (coût de l’ouvrage :
300 000 € HT, hors aménagements annexes de voirie), à proximité du site de
l’ancienne piscine des Forges.
Depuis vingt cinq années, dans le cadre de leurs actions associatives qui
concourent,
prioritairement , au désenclavement de leurs quartiers, les Membres
de l’Association ont appris que la ténacité, la rigueur, le pragmatisme et le bon sens
peuvent fréquemment dissiper des a priori techniques, financiers et autres qui
s’avèrent, après coup, inopérants ou avoir constitué des prétextes de diversion.
Attachés au partenariat équilibré et positif qu’ils forgent, patiemment, depuis
plusieurs années, avec les Élus Municipaux, ils comptent sur leur compréhension
des problématiques complexes relatées ci-avant et sur leur soutien actif.
Ils déploieront leur vigilance habituelle afin que le quartier Charpillot-Chapelle
ne soit pas, demain, le seul, parmi les cinq principaux quartiers « urbains », hors Les
Etraches, de la Ville de PONTARLIER, a n’être relié au centre ville et à ses quartiers
périphériques que par une voie unique d’accès et de sortie, à savoir la rue des
Granges et son pont ferroviaire, dont le gabarit n’est manifestement plus adapté pour
supporter des flux routiers , notamment de poids lourds, en constante augmentation
du fait de l’expansion soutenue de plusieurs villages et de leurs zones d’activités
économiques.
Fait à PONTARLIER, le 16 novembre 2018
Pour les Membres du Conseil d’Administration
de l’Association Charpillot-Chapelle
Le Président
Christian VEAUX