Le quartier Chapelle-Charpillot compte plus de 2000 habitants
et sa voirie draine également le passage des véhicules
venant des agglomérations ouest (Granges-Narboz, Sainte Colombe,..)
et du col de la République (transit transfrontalier).
De surcroit vient s’y ajouter l’important trafic poids-lourds, de très
gros tonnage, lié à une entreprise, auquel elle n’est pas du tout adaptée,
tant d’un point de vue de sécurité, que d’un point de vue de sérénité.
Il faut également rappeler que le quartier Chapelle-Charpillot est un
important contributeur d’impôts locaux depuis des années, sans en
avoir vu énormément de retour dans l’amélioration ou le développement
de ses infrastructure. Pour mémoire, les différents lotissements
ont autofinancé leur viabilisation et le développement exponentiel
de l’habitat collectif et individuel n’a pas généré de structures
spécifiques type école, crèche, route d’accès…
Bien au contraire, régulièrement, de nouveaux projets voient le jour ;
lotissement Villavie d’une quinzaine d’habitations en cours d’instruction
au pied du pont des Granges, construction d’un immeuble au carrefour
Chemin des Carrières, rue de la Chapelle, Carré de l’habitat rue
J.Monnet…., sans parler des maisons particulières transformées en
copropriétés, entrainant l’augmentation de la circulation, la réduction
d’espaces verts et conduisant ainsi à l’asphyxie.
C’est un quartier de Pontarlier très particulier, qui est coupé du reste de
la ville par la RN57 (rocade Pompidou) et par la voie ferrée.
L’accès à la RN57 se fait, d’une part par une entrée-sortie complète,
à partir du rond-point des Granges, via le pont des Granges,
d’autre part par une entrée-sortie alternée, à partir de la place
Saint-Claude, via le pont Saint-Claude.
Si la première entrée-sortie pose déjà problème par l’étroitesse du pont
des Granges, la deuxième est bien pire, car le carrefour Saint Claude
est un point noir du projet. Le plus dramatique, c’est que les autorités ne
semblent pas en être conscientes et s’ingénient à dissocier place et
pont. Elles ne proposent alors qu’une modification du cycle des feux
tricolores et négligent totalement le problème de l’accès alterné par le
pont pour l’entrée-sortie du quartier.
En complément des propositions déjà faites en Novembre 2019,
la Collégiale émet l’idée d’un passage de la rue du stand
au parking "Berthet".
Monsieur le Maire semble être conscient du problème et du désarroi
des habitants du quartier représentés par la collégiale
Chapelle-Charpillot.
D’après la DREAL (réunion publique RN57 du 12 Mars dernier), cette
partie de la RN57 n’est pas incluse dans le projet d’aménagement car
elle reste du domaine municipal. Nous nous interrogeons sur
la différence de traitement entre, par exemple, l’accès à la zone
commerciale de A l’Ambouchi, à l’entrée de Pontarlier, prise en
compte dans le remaniement et l’entrée à notre quartier
(population équivalente à la ville de Doubs) qui en est exclue.
Nous demandons, dans le cadre de cette enquête, que le croisement
Saint Claude soit intégré à l’étude et que la dynamique engendrée
entre les collectivités locales, les services de l’Etat et
madame la Députée puisse faire enfin avancer ce dossier, notamment
en faisant pression sur la S.N.C.F., gestionnaire du pont Saint-Claude.
Depuis des années l’association demande le désenclavement et a
vainement fait des propositions aux autorités
(rétablissement d’un passage double-flux, suppression des trottoirs,
création d’un passage piéton indépendant pour le tunnel Saint-Claude,
création d’un ovale-point place Saint Claude).
L’occasion est maintenant propice à faire avancer les choses dans le
cadre de ce projet d’aménagement de la RN57, d’autant plus qu’il en va
de son succès. Oublier une fois de plus le quartier Chapelle-Charpillot,
en ne faisant rien de plus significatif au carrefour Saint-Claude, pour
la circulation des véhicules, cyclistes et piétons avec la ville, n’amènera
en rien aux résultats escomptés sur le linéaire RN57. Il pourrait même
devenir le premier lieu de fixation après le carrefour Malraux et, au
contraire, amplifier ainsi les actuelles difficultés, en pleine
agglomération.